Des réponses à vos questions

Toutes les toitures non-accessibles au public (sauf pour les opérations liées à son entretien et sa maintenance) et non amiantées.

Les types de toiture ont tous un coefficient de récupération plus ou moins important (voir ci-dessous). Les toitures lisse type bac acier ont un coefficient plus élevé qu’une surface en toiture terrasse avec gravier ou qu’un toit végétalisé.

Tableau coefficient de rendement de la surface de toiture (source : norme NF-EN16941-1) :

• Toit en pente surface lisse (métal, bac acier, verre, ardoise, panneaux solaire…) : 0,9
• Toit en pente surface rugueuse (tuiles, fibrociment, …) : 0,8
• Toit plat, sans gravier (terrasse) : 0,8
• Toit plat, avec gravier (terrasse) : 0,7
• Toit végétalisé : 0,3 à 0,5

La toiture végétalisée dégage des particules fines qui provoquent un « encrassement » ou une coloration de l’eau. Pour l’éviter, nous préconisons fortement que son évacuation soit « isolée » (par un système de by-pass) de celle des autres types de toitures. L’idéal est de ne pas récupérer l’eau de la toiture végétalisée durant les 6 à 12 premiers mois de son installation.

Non car l’utilisation de l’eau de pluie récupérée et traitée est interdite pour les usages hygiéniques et corporels (douche, lave main, évier, lave vaisselle…), qui sont obligatoirement alimentés par le réseau d’eau potable. Cependant, il est tout à fait possible d’être autonome pour les usages réglementaires techniques, sous réserve d’avoir une surface de toiture et un stockage suffisants.

Cela signifie qu’il faut un réseau dédié à l’alimentation des usages réglementaires avec un système de récupération et réutilisation d’eau de pluie et d’un autre réseau d’eau potable dédié aux autres usages. Ces deux réseaux ne doivent pas avoir de connexion physique.

Oui l’eau de pluie doit être filtrée à minimum ≥1000µ soit 1mm avant d’être stockée. Au-delà d’être obligatoire, ce dispositif est essentiel pour la « qualité » de l’eau stockée et joue de manière générale sur la durée de vie de l’ensemble du matériel hydraulique (pompes, compteurs, mécanismes de chasses…).